Pratiquer les présupposés de la PNL, de Robert Dilts

 

Le champ de la PNL repose sur un ensemble fondamental de présuppositions à propos de nous-mêmes, nos comportements et notre monde. Dans tous les cas, les présuppositions de la PNL ne sont pas que de simples axiomes théoriques. Ils ont pour but d’être des principes de vie. L’exercice suivant a été créée par Robert Dilts, Todd Epstein, et Judith DeLozier afin d’aider les gens à transformer en actes ces présupposés et afin que ces clés fonctionnent dans leurs relations aux autres.Identifiez une situation mettant en jeu une autre personne et dans laquelle vous n’avez pas été aussi performant que vous savez pouvoir l’être. Enrichissez votre perception du système ou « de l’espace problème » entourant cette expérience en prenant considération les questions suivantes.

  1. La carte n’est pas le territoire. Chaque personne possède sa propre carte du monde. Il n’y a pas une carte meilleure qu’une autre.

Trouver au moins deux autres cartes ou deux autres façons de percevoir la situation.
« Comment un (anthropologiste, artiste, ministre, journaliste) aurait perçu cette situation ? »

    1. A un certain niveau, tout comportement est (où fut un moment) sous-tendu par une intention positive. Du point de vue de la personne qui exprime ce comportement, il est ou fut perçu comme approprié au contexte dans lequel il fut mis en oeuvre. Il est plus facile et plus constructif de répondre à l’intention plutôt qu’à l’expression du comportement « problème ».

    Prenez en considération l’intention positive qui est derrière le comportement associé au problème ou la situation.
    « Qu’elle pourrait être l’intention positive (de protection, d’attention, de création de limite, etc.) derrière le comportement de l’autre personne, ou de votre action ? »

      1. Les personnes adoptent le meilleur choix possible, compte tenu de leurs possibilités et de leurs capacités et en fonction  de ce qu’ils perçoivent de valable pour eux dans leur modèle du monde.

      Considérez le problème ou la situation à partir d’au moins trois points de vue (le vôtre, celui de l’autre, celui d’un observateur).
      « Qu’est-ce que vous voyez, entendez et percevez avec vos propres yeux, vos oreilles et votre corps ? »
      « Mettez-vous à la place de l’autre personne. Comment percevriez-vous la situation si vous étiez cette personne ?
      Imaginez que vous êtes un observateur étranger au problème et observant cette situation. A partir de cette perspective, que remarqueriez-vous des interactions ? »

        1. Il n’est pas possible d’isoler du système l’une de ses parties. Les individus ne peuvent pas ne pas s’influencer l’un l’autre. Les interactions entre individus forment des boucles rétroactives, de sorte qu’une personne sera affectée par le résultat de ses propres actions à l’égard des autres.

        Réfléchissez à ce point : Dans quelle mesure participez-vous à la création et au maintien d’un problème ou d’une situation.
        « Quelle part jouez-vous dans son renforcement ? »

          1. Toutes les interactions au sein d’un système n’interviennent pas au même niveau. Ce qui est positif sur un niveau peut-être négatif à un autre. Il est utile de séparer le comportement de ce que l’on est, pour isoler l’intention positive, la fonction, la croyance, etc. qui génère le comportement du comportement lui-même.

          Considérez quel type de facteurs peut influencer le problème où la situation avec les questions spécifiques à chaque niveau (Environnement : où et quand ? Comportement : quoi ? , Capacité : comment ?, Croyances et valeurs : pourquoi ?, Identité : qui ?, Système : qui d’autre ou quoi d’autre ?)

          • « Comment est l’environnement externe ou le contexte influençant cette situation ? (L’espace physique, les bruits de fonds, la qualité de l’air, etc.)
          • Quels sont les comportements spécifiques mis en cause dans cette interaction ? (indicateurs visuels, ton de voix, gestes particuliers, etc.)
          • Quelles capacités sont mises en oeuvre ou font défaut dans cette situation, c’est-à-dire quelque chose que vous ou l’autre personne sait et ne sait pas comment faire ? (Créativité, rapport, calibration, etc.)
          • Y a t-il des croyances ou des valeurs qui ont été violées ou font défaut au sein de cet interaction ? Agissez-vous à partir de critères différents ? (Sûreté, loyauté, limite, jeux, etc.).
          • Pourquoi cette interaction est-elle porteuse de sens pour vous ? Comment vous et l’autre personne, percevez-vous vous-mêmes dans cette interaction? (Comme des pairs, subordonnés, victimes, sauveurs, etc.). Quelles influences venant d’un système plus large peut avoir une influence sur cette interaction ? (Autres membres du groupe, expériences passées, désirs, suppositions etc.)
            1. On ne peut attribuer une signification à un comportement (ou une réponse, une expérience…) sans avoir une connaissance du contexte dans lequel il a été initié. Il en est de même pour les réponses générées ultérieurement. Tout comportement (et expérience, réponse) peut servir de ressource ou de limitation selon la façon dont ils interagissent avec le reste du système.

            Considérez le problème où la difficulté à partir de plusieurs moments différents (par exemple long terme, court terme, passé, présent, futur)

            « Avez-vous pensé à ce que cette situation pourrait être dans une heure, un jour, une semaine, un mois ? Comment la situation actuelle est-elle influencée par le passé ? Qu’est-ce qu’elle devient, si je vois cette expérience comme une partie d’un cycle plutôt que comme une suite de relations cause-effets ? »

              1. Les cartes qui sont le plus porteuse de sagesse et de compassion sont celles qui offrent les choix les plus larges et les plus riches, plutôt que d’être les plus réelles ou exactes.

              Clarifiez la perspective, le niveau et l’espace à partir desquels vous avez expérimenté le problème où la situation.

              « Etes-vous O.K. à propos de la perspective pour laquelle vous avez optée au moment où vous avez vécu la situation ?
              Etes-vous O.K. à propos des procédures qui vous influençaient à ce moment ? Sur quel niveau plus particulièrement focalisiez votre attention ? Etes-vous O.K. quant à l’espace-temps à partir duquel vous percevez la situation ? »

                1. Pour pouvoir « survivre » dans un système et s’y adapter avec succès, le membre de ce système a besoin d’un minimum de flexibilité. Cette flexibilité doit être proportionnelle aux variations du reste du système. Plus un système devient complexe plus de flexibilité est requise. Si ce que vous faites ne permet pas d’obtenir la réponse souhaitée, alors changez votre comportement jusqu’à ce que vous l’obteniez.

                Assurez-vous que vous avez au moins trois choix différents pour répondre au problème ou à la situation.

                « Quels seraient trois autres moyens que vous pourriez mettre en oeuvre dans cette situation, à la place du comportement non satisfaisant ? »

                Source : Robert Dilts nlpu.com

                Avec l’aimable autorisation de Robert Dilts

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