Stress / Intelligence Emotionnelle
« N'oublions pas que les petites émotions sont les grands capitaines de nos vies et qu'à celles-là nous obéissons sans le savoir » Vincent Van Gogh à Théo« Si nous étions dépourvus d’émotions, donc de motivation, nous n’aurions aucune aspiration. Nous resterions indifférents face à nos actes, nos pensées et leurs conséquences. Etant à la base de la motivation, l’émotion joue naturellement un rôle crucial dans notre désir de rechercher le bonheur »
Pour Daniel Goleman, Diplômé de Harvard, Docteur en psychologie clinique et développement personnel, la référence dans ce domaine, l’intelligence émotionnelle est « la capacité à réguler ses émotions et celles des autres, à les distinguer et à utiliser ces informations pour guider sa pensée et ses actions ».
« Pour savoir si nous travaillons dans un milieu émotionnellement « illettré », terme inventé par Claude Steiner, qui a développé l’analyse transactionnelle, il suffit d’observer le niveau de stress, la fréquence des jeux de pouvoir, le degré de manipulation ou de harcèlement. Plus ces situations sont fréquentes, plus il est urgent de mettre en place des groupes d’alphabétisation émotionnelle afin de permettre aux salariés d’appréhender leurs émotions, c’est-à-dire d’observer les faits au lieu de juger, d’écouter l’autre au lieu de l’étiqueter … »
« Atmosphère de confiance quand chacun est centré sur ses émotions plutôt que sur les jugements sur les autres et sur nous-mêmes. »
« Il est souvent difficile d’agir sur la pression externe, qu’elle soit économique, sociale ou culturelle. Le développement émotionnel est une composante nécessaire pour rétablir cet équilibre interne/externe. » « Au niveau affectif, plus l’émotion est consciente, moins la croyance sous-jacente aura une emprise sur le manager. S’il peut augmenter son degré d’acceptation de l’incertitude et la peur qui est générée, alors il peut rester lui-même là où les autres sont débordés »
Gilles Corcos
« Développez vos compétences émotionnelles »
« Une difficulté à gérer ses émotions augmente le risque de développer des troubles psychologiques, que ce soit les troubles anxieux ou les troubles de l’humeur, mais aussi des troubles de la personnalité, de dépendance à l’alcool et des deuils compliqués. Elle augmente aussi les problèmes de santé physique, allant du simple rhume à l’infarctus du myocarde, en passant par toute une série de troubles cutanés, gastro-intestinaux, cardio-respiratoires, immunitaires et même musculaires. Outre son importance en regard de la santé, pouvoir gérer ses émotions (sa colère, ses frustrations, sa jalousie, son anxiété …) est aussi très important pour notre réussite professionnelle et pour nos relations sociales – qu’elles soient affectives ou professionnelles. Toutes choses étant égales par ailleurs, les personnes qui sont capables de gérer leurs émotions sont plus appréciées, ont des relations de couple plus durables et satisfaisantes. »
Dr Martin Desseilles, Dr Moira Mikolajczak
“Vivre mieux avec ses émotions”
Stephen Kosslyn, ancien professeur à Harvard, décrit un cerveau sur un écran : « Vous voyez, ici, vous avez le siège de l’intelligence logique. Et là, vous avez l’amygdale, le siège de nos émotions. C’est l’intégration juste des deux qui donne la prise de décision juste. » Et de résumer ce besoin à sa façon :
« Les entreprises attendent aujourd’hui quatre qualités de leurs collaborateurs : un esprit critique, créatif, et des capacités interpersonnelles fortes pour communiquer et interagir. »
Il y a diverses façons de mieux gérer ses émotions, ses relations et d’augmenter son intelligence émotionnelle. Les découvertes en neurosciences sur ces thèmes confirme ce qui avait été découvert de façon plutôt empirique et apportent également des outils simples et efficaces à utiliser dans la vie de tous les jours.
La psychologie humaniste reconnaît une valeur à l’être humain en tant qu’individu unique, original, profondément digne de respect, insiste particulièrement sur les compétences des personnes et leur potentiel de changement ; elle leur accorde le droit à s’autodéterminer.
Je vous propose trois approches humanistes (en plus des avancées neuro-scientifiques) qui permettent l’adaptation à chacun :